L'Histoire
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L'Histoire
Neoz Mer 5 Nov - 2:05
Une silhouette dans la nuit, une ombre dans la ruelle.
Tout était calme ce soir, et rien ne viendrait perturber la marche imprimée par cet individu.
Il portait une longue cape de tissu marron et des bottes noires de cuir fin et une sacoche brune, qu’il agrippait avec force. Sa cagoule reposée sur ses épaules laissait apercevoir ses cheveux et son visage.
Il avait l'apparence mi-humaine, mi-féline. Et ses cheveux, d'un blond semblable à celui du blé, étaient en bataille sous l'effet des brises du vent, qui venait le caresser sans cesse.
Après quelques heures de marche, le felys s'arrêta contre le mur d'une vielle bâtisse en bois, assit à même le bitume et les yeux fermés, il se mit à penser…
Le vent soufflait fort et le noir s’installait peu à peu dans le paysage. C’est alors qu’on entendit une voix grave mais chaleureuse appeler.
« Neoz ! Rentre il se fait tard à présent ! »
Un jeune felys sortit de derrière un petit buisson, d’herbes vertes et rouges, et se dressa d’un bond les oreilles relevées. Il avait dans les mains des petits cailloux de toutes sortes et autres brindilles.
J’arrive papa ! Dit le petit enfant avec un large sourire.
L’homme qui se tenait devant la porte d’entrée, d’un vieux repaire creuser dans une grotte, n’avait pourtant pas l’air d’un felys, pour que le jeune gamin l’appelle « papa » ! Il donnait plutôt l’impression d’être une espèce de gros lézard, se tenant sur ces deux jambes, tel un humain, avec une longue queue verte et une peau ressemblant à une armure d’écailles, pareille à un sac à main.
Neoz laissa retomber les pierres et les bouts de bois qu’il portait, et se dirigea vers l’homme qui regardait avancer son fils avec un air satisfait et heureux.
Arrivé au seuil du repaire, on pouvait apercevoir un écriteau avec ces inscriptions :
Demeure du grand sorcier Gobiwan et de son fils Neoz
La tanière était semblable à toutes les autres tanières qui existaient dans le coin. L’entrée était d’apparence simple mais cachait un intérieur très luxueux, digne des plus grandes demeures que l’on pouvait croiser tout le long des plaines de Barla. Et dont seuls quelques riches propriétaires pouvait se vanter d’avoir.
Une fois à l’intérieur, Gobiwan fila en cuisine pour finir de préparer le repas, tandis que Neoz se rendit à la salle de bain, afin de se débarbouiller le visage et se laver les mains, qu’il avait pleines de terre.
Puis il se dirigea vers sa chambre, qui se situait un niveau au dessous de l’entrée, et dans laquelle il aimait passer le plus clair de son temps lorsqu’il pleuvait ou faisait mauvais temps. Car lors des beaux jours, le jeune felys adorait partir en excursion dans le bosquet qui se trouvait non loin de chez lui, ou il prenait par à toutes sortes d’expériences, comme étudier les ecureuils-lions et les bourdons, ou s’asseoir tout simplement contre l’écorce d’un vieux Ent afin de s’y reposer.
On retrouvait dans sa chambre plusieurs vestiges de ces excursions au bosquet, comme des fourrures d’ecureuils-lions qu’il disposait sur une étagère comme des trophées !
Tout était calme ce soir, et rien ne viendrait perturber la marche imprimée par cet individu.
Il portait une longue cape de tissu marron et des bottes noires de cuir fin et une sacoche brune, qu’il agrippait avec force. Sa cagoule reposée sur ses épaules laissait apercevoir ses cheveux et son visage.
Il avait l'apparence mi-humaine, mi-féline. Et ses cheveux, d'un blond semblable à celui du blé, étaient en bataille sous l'effet des brises du vent, qui venait le caresser sans cesse.
Après quelques heures de marche, le felys s'arrêta contre le mur d'une vielle bâtisse en bois, assit à même le bitume et les yeux fermés, il se mit à penser…
Le vent soufflait fort et le noir s’installait peu à peu dans le paysage. C’est alors qu’on entendit une voix grave mais chaleureuse appeler.
« Neoz ! Rentre il se fait tard à présent ! »
Un jeune felys sortit de derrière un petit buisson, d’herbes vertes et rouges, et se dressa d’un bond les oreilles relevées. Il avait dans les mains des petits cailloux de toutes sortes et autres brindilles.
J’arrive papa ! Dit le petit enfant avec un large sourire.
L’homme qui se tenait devant la porte d’entrée, d’un vieux repaire creuser dans une grotte, n’avait pourtant pas l’air d’un felys, pour que le jeune gamin l’appelle « papa » ! Il donnait plutôt l’impression d’être une espèce de gros lézard, se tenant sur ces deux jambes, tel un humain, avec une longue queue verte et une peau ressemblant à une armure d’écailles, pareille à un sac à main.
Neoz laissa retomber les pierres et les bouts de bois qu’il portait, et se dirigea vers l’homme qui regardait avancer son fils avec un air satisfait et heureux.
Arrivé au seuil du repaire, on pouvait apercevoir un écriteau avec ces inscriptions :
Demeure du grand sorcier Gobiwan et de son fils Neoz
La tanière était semblable à toutes les autres tanières qui existaient dans le coin. L’entrée était d’apparence simple mais cachait un intérieur très luxueux, digne des plus grandes demeures que l’on pouvait croiser tout le long des plaines de Barla. Et dont seuls quelques riches propriétaires pouvait se vanter d’avoir.
Une fois à l’intérieur, Gobiwan fila en cuisine pour finir de préparer le repas, tandis que Neoz se rendit à la salle de bain, afin de se débarbouiller le visage et se laver les mains, qu’il avait pleines de terre.
Puis il se dirigea vers sa chambre, qui se situait un niveau au dessous de l’entrée, et dans laquelle il aimait passer le plus clair de son temps lorsqu’il pleuvait ou faisait mauvais temps. Car lors des beaux jours, le jeune felys adorait partir en excursion dans le bosquet qui se trouvait non loin de chez lui, ou il prenait par à toutes sortes d’expériences, comme étudier les ecureuils-lions et les bourdons, ou s’asseoir tout simplement contre l’écorce d’un vieux Ent afin de s’y reposer.
On retrouvait dans sa chambre plusieurs vestiges de ces excursions au bosquet, comme des fourrures d’ecureuils-lions qu’il disposait sur une étagère comme des trophées !
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Re: L'Histoire
Neoz Mer 5 Nov - 2:06
Un bruit sortit de son état de léthargie le felys. Un petit animal semblable à un écureuil, mais avec une crinière de lion, venait de traverser la route en pavée pour ramasser un morceau de pain qui traînait là. Il regarda fixement l’individu qui resta assit sans bouger avant d’esquisser le moindre geste de peur de se faire tuer pendant qu’il ramasserait le bout de pain.
Cependant, le felys ne semblait pas vouloir attaquer cette petite créature.
« Va ! Prend ces quelques miettes en paix, je ne te ferais plus aucun mal...»
L’animal s’empressa de ramasser le pain comme s’il venait de comprendre les paroles que le felys lui avait adressées, et partit aussitôt, le laissant replonger dans ses pensées...
Sur la table de chevet de Neoz, on pouvait apercevoir un cadre qui ornait la photo d’une belle jeune felys. Tout en bas en lettre d’or était inscrit les mots suivants :
-A ma maman-
Il y avait en effet comme un air de ressemblance entre la fille sur la photographie et le jeune felys, qui essuyait ses mains encore mouillées sur un revers de sa chemise.
La mère de Neoz s’appelait Felicia. Elle avait connu Gobiwan dans un séminaire de sorciers et depuis ce jour-ci, ne s’était plus jamais séparé de lui. Le couple heureux, vivait alors au centre ville dans un des quartiers huppé de la capitale. Lors de la naissance de Neoz, les deux parents étaient aux anges de voir que le fruit de leur amour avait donné vie à ce petit être qu’il allait chérir pour toujours...Il avait l’apparence totalement féline, comme sa mère, et n’avait hérité d’aucun des traits physiques de son père. Neuf ans après, lors d’une attaque d’un groupe de mercenaires, la résidence où vivaient paisiblement le petit couple et son enfant fut pillée et la mère de l’enfant qui se trouvait malheureusement présente lors de cette attaque fut tuée par ces horribles assassins.
Depuis ce temps, Gobiwan avait élevé seul son enfant et lui avait inculqué toutes ses connaissances de grand sorcier saurus, son goût pour la nature et le respect d’autrui même si pour Gobiwan, la foule était souvent à éviter.
Le repas est servi ! Va te laver les mains et viens manger !
Neoz se dépêcha d’accrocher sa veste dans la penderie de son armoire et courut vers la salle à manger, ou l’attendait son père qui avait fini de dresser la table. C’est la première fois que Neoz ne s’en chargeait pas et il fut surpris de voir que son père avait sorti les couverts utilisés lors de grandes occasions…
Nous attendons quelqu’un ? Demanda innocemment le jeune felys.
Gobiwan, évita la question et se rendit à la cuisine pour y chercher la casserole de soupe.
Neoz s’aperçut qu’il n’y avait pas de couverts de plus et s’inquiétait à présent de la réaction de son père qui était pourtant si ouvert avec lui d’habitude.
Le saurus revint, et posa la casserole sur la table, avant de s’asseoir. Il regardait son fils les yeux, les traits de son visage se fermèrent comme s’il avait à annoncer quelque chose de difficile.
Tu es grand à présent mon fils, et tu dois savoir que malgré notre grande résistance et le fait que nous vivions plus longtemps que certains êtres humains sur cette terre, il y a un jour ou les saurus doivent, tout comme chaque personne vivant…
Le regard de Neoz s’assombrit soudain, il venait de comprendre que son père lui parlait de la mort…de sa propre mort.
Cependant, le felys ne semblait pas vouloir attaquer cette petite créature.
« Va ! Prend ces quelques miettes en paix, je ne te ferais plus aucun mal...»
L’animal s’empressa de ramasser le pain comme s’il venait de comprendre les paroles que le felys lui avait adressées, et partit aussitôt, le laissant replonger dans ses pensées...
Sur la table de chevet de Neoz, on pouvait apercevoir un cadre qui ornait la photo d’une belle jeune felys. Tout en bas en lettre d’or était inscrit les mots suivants :
-A ma maman-
Il y avait en effet comme un air de ressemblance entre la fille sur la photographie et le jeune felys, qui essuyait ses mains encore mouillées sur un revers de sa chemise.
La mère de Neoz s’appelait Felicia. Elle avait connu Gobiwan dans un séminaire de sorciers et depuis ce jour-ci, ne s’était plus jamais séparé de lui. Le couple heureux, vivait alors au centre ville dans un des quartiers huppé de la capitale. Lors de la naissance de Neoz, les deux parents étaient aux anges de voir que le fruit de leur amour avait donné vie à ce petit être qu’il allait chérir pour toujours...Il avait l’apparence totalement féline, comme sa mère, et n’avait hérité d’aucun des traits physiques de son père. Neuf ans après, lors d’une attaque d’un groupe de mercenaires, la résidence où vivaient paisiblement le petit couple et son enfant fut pillée et la mère de l’enfant qui se trouvait malheureusement présente lors de cette attaque fut tuée par ces horribles assassins.
Depuis ce temps, Gobiwan avait élevé seul son enfant et lui avait inculqué toutes ses connaissances de grand sorcier saurus, son goût pour la nature et le respect d’autrui même si pour Gobiwan, la foule était souvent à éviter.
Le repas est servi ! Va te laver les mains et viens manger !
Neoz se dépêcha d’accrocher sa veste dans la penderie de son armoire et courut vers la salle à manger, ou l’attendait son père qui avait fini de dresser la table. C’est la première fois que Neoz ne s’en chargeait pas et il fut surpris de voir que son père avait sorti les couverts utilisés lors de grandes occasions…
Nous attendons quelqu’un ? Demanda innocemment le jeune felys.
Gobiwan, évita la question et se rendit à la cuisine pour y chercher la casserole de soupe.
Neoz s’aperçut qu’il n’y avait pas de couverts de plus et s’inquiétait à présent de la réaction de son père qui était pourtant si ouvert avec lui d’habitude.
Le saurus revint, et posa la casserole sur la table, avant de s’asseoir. Il regardait son fils les yeux, les traits de son visage se fermèrent comme s’il avait à annoncer quelque chose de difficile.
Tu es grand à présent mon fils, et tu dois savoir que malgré notre grande résistance et le fait que nous vivions plus longtemps que certains êtres humains sur cette terre, il y a un jour ou les saurus doivent, tout comme chaque personne vivant…
Le regard de Neoz s’assombrit soudain, il venait de comprendre que son père lui parlait de la mort…de sa propre mort.
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Re: L'Histoire
Neoz Mer 5 Nov - 2:06
La casserole dégageait une odeur de légumes et les vapeurs qui s’en échappaient, entouraient la pièce d’une chaleur apaisante. C’était pourtant un sentiment inverse qui envahissait Neoz à ce moment précis.
…je ne veux pas que tu assiste à ce moment qui ne va pas tarder…c’est pourquoi dès demain tu t’en ira mon fils...
Le sang du felys ne fit qu’un tour ! Après avoir perdu sa mère, il devait en être de même pour son père.
Le vieux saurus se leva et s’approcha de son fils. Neoz lui sauta aux bras en pleurant toutes les larmes de son corps. Tous les mots de l’univers ne pourraient pas exprimer ce qu’il ressentait au fond de lui. Gobiwan serra plus fort qu’a l’accoutumé son fils et lui glissa à l’oreille.
Je t’aime fiston.
Le vent soufflait toujours aussi fort dans la ruelle et ce souvenir fit apparaître une larme, au coin de l’œil du felys, qui coula le long de sa joue et qu’il essuya aussi rapidement avant que celle-ci n’atteigne ses lèvres.
Aidé de son père, Neoz prépara une sacoche, afin de l’aider dans sa nouvelle vie, et lui permettre de survivre au dehors. La première chose qu’il glissa à l’intérieur fut la photographie de sa mère, qu’il prit soin d’envelopper au préalable dans un chiffon. Puis son père lui rapporta plusieurs objets de la cave : un vieux bâton, quelques potions magiques, et différentes choses qui lui serviraient à l’avenir…
Tout deux assit sur les fauteuils devant la cheminée, son père raconta les histoires de son passé à son fils, qui l’écoutait une dernière fois sans mots dire, jusqu’au lever du matin.
Et ce fut le moment de partir, de quitter ce lieu si cher à son cœur pour rejoindre des contrées encore inexplorées par ce jeune felys. Il se retourna une dernière fois pour apercevoir son père, au pas de la porte, le regard fier sachant qu’il avait bien éduqué son enfant pour cet instant précis, celui ou il serait capable de prendre son envol.
Puis d’un signe de la main, Gobiwan invita Neoz a regarder toujours devant lui et d’avancer sans ce soucier de ce qui passerait…
Cela fait une journée maintenant que Neoz est parti de chez lui.
Il reste assit contre cette vieille bâtisse en bois, en regardant l’ecureuil-lion s’en aller, la main dans sa sacoche de laquelle il sortit le bâton de son père et une corde. Il courba le bâton et fixa à chaque extrémité les bouts de la corde, afin de former un arc.
Puis, la sacoche dans le dos et l’arc à la main, il se leva et continua sa marche pour trouver un endroit ou il pourrait se poser.
…je ne veux pas que tu assiste à ce moment qui ne va pas tarder…c’est pourquoi dès demain tu t’en ira mon fils...
Le sang du felys ne fit qu’un tour ! Après avoir perdu sa mère, il devait en être de même pour son père.
Le vieux saurus se leva et s’approcha de son fils. Neoz lui sauta aux bras en pleurant toutes les larmes de son corps. Tous les mots de l’univers ne pourraient pas exprimer ce qu’il ressentait au fond de lui. Gobiwan serra plus fort qu’a l’accoutumé son fils et lui glissa à l’oreille.
Je t’aime fiston.
Le vent soufflait toujours aussi fort dans la ruelle et ce souvenir fit apparaître une larme, au coin de l’œil du felys, qui coula le long de sa joue et qu’il essuya aussi rapidement avant que celle-ci n’atteigne ses lèvres.
Aidé de son père, Neoz prépara une sacoche, afin de l’aider dans sa nouvelle vie, et lui permettre de survivre au dehors. La première chose qu’il glissa à l’intérieur fut la photographie de sa mère, qu’il prit soin d’envelopper au préalable dans un chiffon. Puis son père lui rapporta plusieurs objets de la cave : un vieux bâton, quelques potions magiques, et différentes choses qui lui serviraient à l’avenir…
Tout deux assit sur les fauteuils devant la cheminée, son père raconta les histoires de son passé à son fils, qui l’écoutait une dernière fois sans mots dire, jusqu’au lever du matin.
Et ce fut le moment de partir, de quitter ce lieu si cher à son cœur pour rejoindre des contrées encore inexplorées par ce jeune felys. Il se retourna une dernière fois pour apercevoir son père, au pas de la porte, le regard fier sachant qu’il avait bien éduqué son enfant pour cet instant précis, celui ou il serait capable de prendre son envol.
Puis d’un signe de la main, Gobiwan invita Neoz a regarder toujours devant lui et d’avancer sans ce soucier de ce qui passerait…
Cela fait une journée maintenant que Neoz est parti de chez lui.
Il reste assit contre cette vieille bâtisse en bois, en regardant l’ecureuil-lion s’en aller, la main dans sa sacoche de laquelle il sortit le bâton de son père et une corde. Il courba le bâton et fixa à chaque extrémité les bouts de la corde, afin de former un arc.
Puis, la sacoche dans le dos et l’arc à la main, il se leva et continua sa marche pour trouver un endroit ou il pourrait se poser.
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Re: L'Histoire
Neoz Mer 5 Nov - 2:07
Après quelques jours de route à travers la forêt dense, il trouva un petit sentier de terre battue. Ne voulant pas s'attarder plus longtemps, mais ne sachant pas ou ce chemin le conduirait, il l'emprunta sans se poser de questions. Au bout d'une heure de marche, il aperçu un panneau planté sur le bord de sa route :
Kédrok - 10 Km
Voici donc le domaine qu'il allait bientôt découvrir. Un sourire sur les lèvres, il leva la tête au ciel, sachant que son père le regardait surement. Il baissa la tête ensuite et regarda le bout de bois tordu qu'il tenait entre ses mains, sa seule protection contre une éventuelle menace, et se disait que finalement il ne ferait pas un aussi mauvais rôdeur que cela...
Bien décidé à faire sa vie et aller de l'avant, il regarda face à lui et entreprit le voyage qui le mènerait au delà de ce qu'il avait pu imaginer.
Une fois arrivé à Kédrok, il remarqua immédiatement un changement de taille par rapport à l'endroit d'ou il venait : Des gens. Tout autour de lui, déambulant à droite et à gauche, criant même parfois ! Tout ce vacarme, le petit felys n'en avait pas l'habitude. Il s'éloigna donc de cette grande ville pour aller s'isoler près d'une île, ou il fit la rencontre d'une personne qui allait changer sa condition.
Assis sur une pierre au bord de l'eau, un elfe, reconnaissable par ses longues oreilles pointues, scrutait l'horizon. Le silence était omniprésent, si bien que Neoz qui se trouvait encore à quelques pas de là, n'osait plus avancer de peur de venir troubler la concentration évidente de l'individu.
Tu peux avancer si tu le souhaites !
Le felys stupéfait, avança presque gêné de s'être fait attraper, et s'excusa auprès de l'elfe.
Heu.. je ne voulais pas vous déranger.. je voulais juste m'échapper un peu de la ville.
Il se demandait bien comment il pouvait l'avoir entendu, lui qui était si discret par nature. Lentement il s'assit près de son interlocuteur, qu'il avait prit la peine de l'accompagner du regard. Il était élégant, portant des habits dont le tissu brillait au soleil, à ses côtés il ne pouvait s'empêcher de remarquer l'arme qui était couché contre l'herbe : un magnifique arc doré.
*Mon bout de bois tordu est bien minable en comparaison* pensa t'il.
Alors dit moi tout jeune felys ! D'ou vient tu et qu'est ce qui t'amènes dans cet enfer ?
Il avait un large sourire, bien que ses derniers mots, eurent pour effet de faire froncer les sourcils à Neoz.
Mais j'en deviendrais presque impoli !
Je me présente : Légalos...
Kédrok - 10 Km
Voici donc le domaine qu'il allait bientôt découvrir. Un sourire sur les lèvres, il leva la tête au ciel, sachant que son père le regardait surement. Il baissa la tête ensuite et regarda le bout de bois tordu qu'il tenait entre ses mains, sa seule protection contre une éventuelle menace, et se disait que finalement il ne ferait pas un aussi mauvais rôdeur que cela...
Bien décidé à faire sa vie et aller de l'avant, il regarda face à lui et entreprit le voyage qui le mènerait au delà de ce qu'il avait pu imaginer.
Une fois arrivé à Kédrok, il remarqua immédiatement un changement de taille par rapport à l'endroit d'ou il venait : Des gens. Tout autour de lui, déambulant à droite et à gauche, criant même parfois ! Tout ce vacarme, le petit felys n'en avait pas l'habitude. Il s'éloigna donc de cette grande ville pour aller s'isoler près d'une île, ou il fit la rencontre d'une personne qui allait changer sa condition.
Assis sur une pierre au bord de l'eau, un elfe, reconnaissable par ses longues oreilles pointues, scrutait l'horizon. Le silence était omniprésent, si bien que Neoz qui se trouvait encore à quelques pas de là, n'osait plus avancer de peur de venir troubler la concentration évidente de l'individu.
Tu peux avancer si tu le souhaites !
Le felys stupéfait, avança presque gêné de s'être fait attraper, et s'excusa auprès de l'elfe.
Heu.. je ne voulais pas vous déranger.. je voulais juste m'échapper un peu de la ville.
Il se demandait bien comment il pouvait l'avoir entendu, lui qui était si discret par nature. Lentement il s'assit près de son interlocuteur, qu'il avait prit la peine de l'accompagner du regard. Il était élégant, portant des habits dont le tissu brillait au soleil, à ses côtés il ne pouvait s'empêcher de remarquer l'arme qui était couché contre l'herbe : un magnifique arc doré.
*Mon bout de bois tordu est bien minable en comparaison* pensa t'il.
Alors dit moi tout jeune felys ! D'ou vient tu et qu'est ce qui t'amènes dans cet enfer ?
Il avait un large sourire, bien que ses derniers mots, eurent pour effet de faire froncer les sourcils à Neoz.
Mais j'en deviendrais presque impoli !
Je me présente : Légalos...
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Re: L'Histoire
Neoz Mer 5 Nov - 2:08
Cela faisait à présent plus d'une année que Neoz avait croisé le chemin du maitre rôdeur. Durant un long apprentissage, ce dernier lui releva tous les secrets de son art, ce qui ferait de lui plus tard l'un des meilleurs archers de ces terres.
Le felys avait quitté Kédrok pour rejoindre une contrée bien plus grande, propice à son évolution : Barla.
L'adaptation à ce nouveau milieu de vie n'était pas des plus facile pour le rôdeur aventurier. Cependant sur son chemin il rencontra un groupe de personnes qui allait vite devenir sa seule famille et parmi lequel il trouverait des amis de confiance. Décoré d'un nouveau fanion, celui des Samurais, il découvrait les joies de la vie de groupe, mais aussi tous les inconvénients qui s'y rapportent.
Un matin il décida d'aller s'entrainer avec son bel arc doré qu'il avait acheté à un marchand près du volcan. Le temps n'était pas des plus clément mais ce n'est pas ce qui allait déranger ce fougueux rôdeur.
Alors qu'il tirait tranquillement à l'arc sur les griffons blancs des plaines, il aperçut au loin une jeune fille au long cheveux noirs. Malgré son apparence frêle elle se débrouillait tout aussi bien au combat que le jeune felys, tenant dans ses mains délicates un arc rouge !
Avant même qu'il ne fasse un pas en sa direction pour aller à sa rencontre, la jeune elfe disparu sur le chemin qui menait au château de Barla. Un peu dépité, le rôdeur rentra chez lui et se mit à penser à cette petite archère qui avait égayé sa journée.
C'était la première fois qu'il l'a voyait, et son visage il ne l'oubliera plus jamais...
Plus les jours passaient et plus il repensait à cette jeune fille qu'il avait entrevu ce jour là. Par espoir de la recroiser, il se rendait chaque jour au même endroit. peut être qu'avec un peu de chance...
Et cette chance n'allait pas tarder.
Une après midi ensoleillé, alors que Neoz se tenait à l'ombre d'un arbre à la croisée des chemins entre la capitale et le grand château de la Red Army, elle refit son apparition.
Elle ne tenait plus son arc en main, mais un sac précieusement plaqué contre elle. La démarche peu sure, elle guettait autour d'elle de peur de se faire attaquer. Le rôdeur avança vers elle cette fois ci, le sourire aux lèvres.
Heu...Bonjour. Je m'appelle Neoz.
Elle se stoppa net face à lui. Le regard figé.
Laisses moi passer, je n'ai pas que ça à faire !
Le rôdeur fit un pas de côté quelque peu ennuyé par la réaction de l'elfe. Celle ci passa à côté de lui ne le quittant pas des yeux et serrant son sac encore plus fort contre elle. Puis elle se dirigeait vers le volcan.
Tu vas chez Aribo le marchand, c'est ça ?
Elle s'arrêta de nouveau, puis se retourna vers lui.
Oui ! Et je n'aimerais pas me mettre en retard. J'ai une commande à récupérer...
Il sentait dans sa phrase comme de l'inquiétude.
Si tu le veux, je pourrais aller à ta place. Je connais bien Aribo..
Osera t'elle lui faire confiance, il ne le savait pas. Il attendait immobile sa réponse. Une réponse qui allait changer beaucoup de choses pour lui.
Très bien... Je t'attendrais ici et surtout ne me fait pas de mauvais tour hein !? Sinon je te retrouverais et tu auras à faire à moi !
Un sourire se dessina sur le visage du rôdeur, presque amusé par le semblant de menace de la jeune elfe. Il hocha la tête et se dirigea à son tour près du volcan pour aller trouver le marchand.
Alors qu'il était déjà quelques mètres plus loin, il entendit de nouveau sa voix.
Perséphone ! C'est comme ça que je m'appelle.
Le felys avait quitté Kédrok pour rejoindre une contrée bien plus grande, propice à son évolution : Barla.
L'adaptation à ce nouveau milieu de vie n'était pas des plus facile pour le rôdeur aventurier. Cependant sur son chemin il rencontra un groupe de personnes qui allait vite devenir sa seule famille et parmi lequel il trouverait des amis de confiance. Décoré d'un nouveau fanion, celui des Samurais, il découvrait les joies de la vie de groupe, mais aussi tous les inconvénients qui s'y rapportent.
Un matin il décida d'aller s'entrainer avec son bel arc doré qu'il avait acheté à un marchand près du volcan. Le temps n'était pas des plus clément mais ce n'est pas ce qui allait déranger ce fougueux rôdeur.
Alors qu'il tirait tranquillement à l'arc sur les griffons blancs des plaines, il aperçut au loin une jeune fille au long cheveux noirs. Malgré son apparence frêle elle se débrouillait tout aussi bien au combat que le jeune felys, tenant dans ses mains délicates un arc rouge !
Avant même qu'il ne fasse un pas en sa direction pour aller à sa rencontre, la jeune elfe disparu sur le chemin qui menait au château de Barla. Un peu dépité, le rôdeur rentra chez lui et se mit à penser à cette petite archère qui avait égayé sa journée.
C'était la première fois qu'il l'a voyait, et son visage il ne l'oubliera plus jamais...
Plus les jours passaient et plus il repensait à cette jeune fille qu'il avait entrevu ce jour là. Par espoir de la recroiser, il se rendait chaque jour au même endroit. peut être qu'avec un peu de chance...
Et cette chance n'allait pas tarder.
Une après midi ensoleillé, alors que Neoz se tenait à l'ombre d'un arbre à la croisée des chemins entre la capitale et le grand château de la Red Army, elle refit son apparition.
Elle ne tenait plus son arc en main, mais un sac précieusement plaqué contre elle. La démarche peu sure, elle guettait autour d'elle de peur de se faire attaquer. Le rôdeur avança vers elle cette fois ci, le sourire aux lèvres.
Heu...Bonjour. Je m'appelle Neoz.
Elle se stoppa net face à lui. Le regard figé.
Laisses moi passer, je n'ai pas que ça à faire !
Le rôdeur fit un pas de côté quelque peu ennuyé par la réaction de l'elfe. Celle ci passa à côté de lui ne le quittant pas des yeux et serrant son sac encore plus fort contre elle. Puis elle se dirigeait vers le volcan.
Tu vas chez Aribo le marchand, c'est ça ?
Elle s'arrêta de nouveau, puis se retourna vers lui.
Oui ! Et je n'aimerais pas me mettre en retard. J'ai une commande à récupérer...
Il sentait dans sa phrase comme de l'inquiétude.
Si tu le veux, je pourrais aller à ta place. Je connais bien Aribo..
Osera t'elle lui faire confiance, il ne le savait pas. Il attendait immobile sa réponse. Une réponse qui allait changer beaucoup de choses pour lui.
Très bien... Je t'attendrais ici et surtout ne me fait pas de mauvais tour hein !? Sinon je te retrouverais et tu auras à faire à moi !
Un sourire se dessina sur le visage du rôdeur, presque amusé par le semblant de menace de la jeune elfe. Il hocha la tête et se dirigea à son tour près du volcan pour aller trouver le marchand.
Alors qu'il était déjà quelques mètres plus loin, il entendit de nouveau sa voix.
Perséphone ! C'est comme ça que je m'appelle.
Neoz- Il a tout son temps
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Re: L'Histoire
Neoz Sam 8 Nov - 2:42
A ce moment de sa vie, le rôdeur était le plus heureux des felys. Il n'aurait jamais penser être aussi bien. Il vivait depuis sa rencontre avec Perséphone dans une demeure qu'ils avaient eux même bâtis avec l'aide de Gaara, qui était leur grand ami prêtre.
Tous les trois ils bravaient chaque jour les dangers de ce monde, sachant faire preuve d'engagement et dévotion les uns envers les autres...
Un jour, Neoz et Gaara marchaient tous les deux dans la foret de Barla quand par inadvertance, le rôdeur se prit un bout de sa chemise souple dans un buisson qui trainait, sans doute oublier par le jardinier du coin.
Il se stoppa net et tenta de décrocher le bout de tissu, tandis que l'humain à ses côtés rigolait dans sa barbe, se moquant des péripéties de son ami.
Bon alors qu'est ce que tu fais encore...
Mais attend ! Tu vois bien que ma chemise s'est accroché là sur ce maudit buisson. En plus elle était toute neuve... répondit Neoz agacé.
Au terme de quelques efforts sans résultats, et par dépit, il tira de toutes ses forces -qui n'étaient pas si énormes- sur le bout de tissu ! Il bascula en arrière en laissant un morceau de son bel habit sur les ronces du végétal.
Hé merde...
Le felys venait de s'apercevoir que dans ses tentatives pour se défaire de l'étreinte qui l'empêchait d'avancer, il s'était également blessé les mains assez profondément.
Gaara qui était à ses côtés, ne tarda pas à lui procurer les premiers soins, en bon ami et surtout bon prêtre...
Merci c'est sympa, ça va beaucoup mieux maintenant !
Bah encore heureux ! Je suis prêtre moi, faut bien que je serve à quelque chose...
Tout fier d'avoir pu s'exercer à ses soins et ainsi accroitre sa connaissance du sort, Gaara fronça des sourcils puis lança un regard à Neoz : le genre de regard qui en dit long, sans même avoir à prononcer quoique ce soit.
Tu sais que tu pourrais toi aussi servir à quelque chose, à part me sauver la peau face à ceux qui me frappent. Il marqua un temps d'arrêt et dévia son regard sur le buisson à quelques mètres d'eux.
Non Gaara, t'oublies ça tout de suite !!
Avant même qu'il ne puisse argumenter, il se retrouva jeter par le prêtre dans le buisson, d'une petite pichenette "amicale". Le felys se redressa des épines pleins les bras et les jambes, tandis que l'humain s'avança vers lui avec un grand sourire.
Merci coupain !
Bouges pas maintenant...
Il appliqua son sort de guérison sur les plaies visibles qui se fermaient en un instant.
C'est ce qu'on appelle : se saigner pour son prochain non ?
Ils répétèrent ensuite ce rituel à chaque fois que Gaara voulait s'exercer pour augmenter ses capacités...Parfois lorsque Neoz se retrouvait à s'extirper des ronces, il trouvait une clé recouverte de sang ! Sans trop savoir à quoi elles lui serviraient il les mettait dans ses poches, puis son sac à dos, et enfin dans sa banque...
[hrp]j'ai 647 clé de sang maintenant... merci coupain[/hrp]
Tous les trois ils bravaient chaque jour les dangers de ce monde, sachant faire preuve d'engagement et dévotion les uns envers les autres...
Un jour, Neoz et Gaara marchaient tous les deux dans la foret de Barla quand par inadvertance, le rôdeur se prit un bout de sa chemise souple dans un buisson qui trainait, sans doute oublier par le jardinier du coin.
Il se stoppa net et tenta de décrocher le bout de tissu, tandis que l'humain à ses côtés rigolait dans sa barbe, se moquant des péripéties de son ami.
Bon alors qu'est ce que tu fais encore...
Mais attend ! Tu vois bien que ma chemise s'est accroché là sur ce maudit buisson. En plus elle était toute neuve... répondit Neoz agacé.
Au terme de quelques efforts sans résultats, et par dépit, il tira de toutes ses forces -qui n'étaient pas si énormes- sur le bout de tissu ! Il bascula en arrière en laissant un morceau de son bel habit sur les ronces du végétal.
Hé merde...
Le felys venait de s'apercevoir que dans ses tentatives pour se défaire de l'étreinte qui l'empêchait d'avancer, il s'était également blessé les mains assez profondément.
Gaara qui était à ses côtés, ne tarda pas à lui procurer les premiers soins, en bon ami et surtout bon prêtre...
Merci c'est sympa, ça va beaucoup mieux maintenant !
Bah encore heureux ! Je suis prêtre moi, faut bien que je serve à quelque chose...
Tout fier d'avoir pu s'exercer à ses soins et ainsi accroitre sa connaissance du sort, Gaara fronça des sourcils puis lança un regard à Neoz : le genre de regard qui en dit long, sans même avoir à prononcer quoique ce soit.
Tu sais que tu pourrais toi aussi servir à quelque chose, à part me sauver la peau face à ceux qui me frappent. Il marqua un temps d'arrêt et dévia son regard sur le buisson à quelques mètres d'eux.
Non Gaara, t'oublies ça tout de suite !!
Avant même qu'il ne puisse argumenter, il se retrouva jeter par le prêtre dans le buisson, d'une petite pichenette "amicale". Le felys se redressa des épines pleins les bras et les jambes, tandis que l'humain s'avança vers lui avec un grand sourire.
Merci coupain !
Bouges pas maintenant...
Il appliqua son sort de guérison sur les plaies visibles qui se fermaient en un instant.
C'est ce qu'on appelle : se saigner pour son prochain non ?
Ils répétèrent ensuite ce rituel à chaque fois que Gaara voulait s'exercer pour augmenter ses capacités...Parfois lorsque Neoz se retrouvait à s'extirper des ronces, il trouvait une clé recouverte de sang ! Sans trop savoir à quoi elles lui serviraient il les mettait dans ses poches, puis son sac à dos, et enfin dans sa banque...
[hrp]j'ai 647 clé de sang maintenant... merci coupain[/hrp]
Neoz- Il a tout son temps
- Nombre de messages : 191
Clan : Symposium
Classe : (semi)DieuX
Date d'inscription : 30/09/2008
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